Dr. Souad Belfkih
Nous blâmons notre époque alors que le défaut est en nous. C’est notre époque qui est désavantagée par nous.
Les journaux quotidiens nous apportent tous les jours les tristes nouvelles du recours aux morts dans l’affaire dont sont accusés deux avocats du barreau de Casablanca, Monsieur Allal Naciri dans le dossier : 11.4.11 au Tribunal de premiere instance, le premier accusé, et Monsieur Mustafa Bnou Hajar, le deuxième accusé. Dont la cour a rejeté, lors de l’audience du jeudi 5 juillet 2012, la requête déposée parcelui-ci sollicitant l’annulation de la surveillance judiciaire et lui interdisant de quitter le pays. La décision de rejeter la requête a fait plaisir à beaucoup de gens, non pas parce que ceux-ci éprouvent des sentiments d’hostilité ou de jubilation vis-à-vis de quelqu’un, que Dieu nous en préserve,mais parce qu'ils estimaient que le Royaume est encore sur des Bonnes base et qu'il existe toujours des hommes honnêtes qui n’obéissent qu’aux impératifs de leur conscience et sont en dehors de l’atteinte du joug des corrupteurs.C’est grâce à ces honnêtes gens que le Royaume continue à tenir ferme, défiant les foudres de la corruption du système judiciaire et ses adeptes au barreau.
Cette affaire, ou plutôt ces affaires, oblige les systèmes et les organismes de l’État de mener une enquête.La victime corrompue constitue juste quelques-uns des nombreux éléments de ces affaires qui doivent donner suite à plus qu’un procès.
Ces affaires, devenues un sujet de préoccupation nationale touchant à l'intérêt de la société, doivent inclure des parties essentielles en tant que parties au litige, ou intenter une action indépendante, citons à titre d’exemple la direction general des impots, agence nationale de la conservation fonciere d’anfa. Qui ferme les yeux et ne défend pas ses droits, notamment la protection des avoirs, ainsi que le département de vérification des signatures prefecture ANFA-OISIS. Ces départements, soit qu'ils ont été trompés, soit qu'il ya parmi leur personnel des personnes de mèche avec cette affaire de corruption. Par homologie,il faut faire pareil avec beaucoup d'autres instances gouvernementales dont les noms sont cités dans les enquêtes, les inférences, les plaintes et les dossiers de ces affaires multiples condensées en une seule. Par contre, le manque de réaction du barreau suscite l’étonnement, c’est comme s’il ne se sent pas concerné par l’avocat si celui-ci est coupable d'une infraction punissable par la loi et a acheté la renonciation à la demande de la victime avec de l'argent. Le barreau traite l’avocat comme un des nobles de La Mecque,alors qu’il doit examiner l'acte criminel commis par l’avocat inscrit, sans aborder les effets juridiques de la peine résultant de l’application de la loi contre lui. La mission de la loi est, en fait, de rendre justice et restaurer les droits. Celui qui commet un crime est puni et il n’y a plus de préjudice. Le barrreau doit tenir compte de l’honneur et des éthiques du métier. Si cet honneur est entaché par une infraction, la violation est irréparable et le bar doit renier ce membre corrompu et le prive du droit d’appartenir à son honorable entité.
Le deuxième accusé, un avocat qui a plus de 25 ans dans la profession, a reconnu qu'il s'est approprié le nom de son collègue, Monsieur Razzouk, avocat au barrreau de Casablanca, et a poursuivi en justice, en son nom,de nombreuses affaires. Il s’est avéré par la suite que l’avocat Razzouk me savait rien à ce sujet. Il était choquant de découvrir que des documents portant le nom de Razzouk, précisant sa profession et indiquant son adresse, ont été rédigés sur ordinateur, y compris des notes d’inauguration, des commentaires et des demandes, et que les signatures attribuées à Razzouk dans ces documents sont faux.L'ensemble de ces faux documents a été présenté par le deuxième accusé au Tribunal qui après les audiences et les délibérations prononcer des judgements, et fourni ces derneirs on etair presenter d l’ordinaleur à propos du bien immobilier à Casablanca et d’actions qu’il poursuivait contre certains de ses adjoints, en violation à la loi, la religion et la coutume. Ces faux documents ont été présentés à de nombreuses instances d’une manière conséquente. Quelle horreur !Quelle horreur ! De quoi est fait cet avocat !Si un avocat agit de la sorte, alors comment réagissent les criminelles ? Cet avocat a commis, entre autres, les crimes suivants :
- Emprunter l'identité d’autrui et tromper un collègue d’une manière frauduleuse.
- Falsifier des documents officiels et les utiliser intentionnellement alors qu’il sait qu’ils sont faux.
- Falsifier des documents coutumiers et les utiliser intentionnellement alors qu’il sait qu’ils sont faux.
- Induire la justice en fournissant de faux renseignements obtenant ainsi des jugements invalides.
- Tenir intentionnellement des affaires aux noms de parties non concernées et sans leur connaissance (l’affaire poursuivie au nom de Dr. Krikorion et son groupe).
- Acquérir l'argent de tiers illégalement et frauduleusement (poursuivre une affaire au nom d’un autre avocat à son insu ou sans son consentement et s’emparer des frais payés par les clients).
- Escroquerie et fraude.
- Violation du droit pénal.
- Violation des éthiques et des lois de la profession.
- Défendre contre son client et avec l'adversaire dans le même procès (avec M. Der Krikorian, en utilisant le nom de l'avocat Razzouk contre M. Benjamin Ctrit vende son client dans la même affaire).
- Collusion et introduction de la criminalité organisée.
- Enrichissement sans cause.
- Evasion fiscale.
Mais où êtes-vous, hommes du « système judiciaire » qui a besoin d'une réforme en profondeur ? Comment avez-vous ignoré tout cela ? Pourquoi ne sauvegardez-vous pas toutes ces accusations lors de l'enregistrement et la description de l'affaire ?Pourquoi ces accusations ne sont pas indiquées dans la lettre d’envoi ? Cela est la conséquence d'un seul des éléments de cette affaire, d’une manière unilatérale, et à partir de documents truqués par le deuxième accusé attribué à un collègue !
Quelle catastrophe !Si cet avocat s’enorgueillit et se glorifie à Casablanca, menaçant de se venger de tous ceux qui oseront l’affronter et déclarant que c’est la loi de la jungle qui prévaut, à une époque où le fait de se vanter du mal est devenu un moyen de manifester sa force et sa puissance dans de grandes affaires. Ils achètent les hommes du système judiciaire avec des dirhams et euros et n’éprouvent aucune résistance au sein du système. Après chaque jugement prévalant l’injustice et l’invalidité, ils sortaient pour célébrer dans les grands hôtels. Qu’elle est laide cette époque qualifiée par les débauchés par le système judiciaire de la loi de la jungle ! « Quiconque veut peut nous rejoindre et faire comme nous, mais celui qui veut vivre avec honneur qu’il quitte immédiatement le Royaume ! ». Et nous répondons : « d’accord, nous partons ».
C'est pourquoi je suis extrêmement heureuse!Je suis ravie par le fait de voir des gens honnêtes qui disent non et ne continuent pas l’examen de cette affaire ou tout autre affaire qui ébranler la société si on ne l’affronte pas.